mercredi 7 janvier 2009

La fin

Toutes les choses ont leur fin. Donc me voilà avec mon Cosmonaute en vous disant au revoir de l'aéroport de Roissy.
Si vous voulez qu'on vous salue de Chile, vous pouvez venir nous voir...au Chili ou sur notre nouveau blog que vous trouvez ici.

Mais avant, vous voulez peut-être savoir comment tout s'est terminé. Bien. Le Cosmonaute a soutenu sa thèse et puis il a survécu la fête post-thèse. On a dit au revoir à nos amis, et moi, j'ai reçu une colline de chocolat avec une version de moi en pâte d'amandes skiant sur cette colline, sept paires des boucles d'oreilles pour penser à mes amis tout les jours, un livre de cuisine hand-made par mes amis, des photos et des bouteilles et finalement un petit paquet de "buchty", des petites brioches tchèques que chaque personne qui part au monde lointain porte avec elle, et qu'elle partage avec des gens qu'elle rencontre. Bon, c'est une histoire des contes de fée et les personnes rencontrées sont généralement des fourmis qui aident après à la personne généreuse quand elle est en difficultés. En réalité, c'est Nico qui a bouffé ces brioches le lendemain matin, car il avait la dalle après la cuite de veille. Mais bon, le geste était là.

Après la soutenance et la fête, nous sommes partis en Tchèquie pour voir des amis et ma famille. Une fois rentrés en France avec quelques kilos de plus, nous avons commencé le déménagement. Moi, j'étais persuadée que le déménagement sera une cerise sur le gâteau, une ligne droite entre avant et après qui, en travaillant un peu physiquement, nous permettra de faire le deuil sur notre vie ancienne tout en nous aidant de se projeter dans le futur, bref, un déménagement vu par une psy. A la place, il s'agissait d'un travail dur qui a réduit tout activité psychique à la question quand est-ce qu'on mange et quand est-ce qu'on dort. Le 31 décémbre, je suis sortie de la maison pour acheter du pain et j'étais bouche bé devant la queue chez le traiteur. J'ai mis quelques minutes de me rendre compte que c'est le réveillon. Sans l'aide de la famille du Cosmonaute et de nos amis Xavier et Alex, on serait très probablement encore à Grenoble. Sans Xavier, la psy serait peut-être déménagé aux urgences psychiatriques. Suite à une organisation parfaite de notre déménagement, c'était le seul déménagement où on enlève le papier peint avant de peindre la cuisine et où on achete des meubles à la place du meuble enlevé. En plus, comme le Cosmonaute est aussi bien organisé comme l'espace entier, il s'est aperçu que son lit qu'on a monté de la cave pour le mettre dans la chambre, n'a que trois pieds. Il fallait donc acheter aussi un lit.




Si vous voulez voir quelques minutes de ce déménagement, regardez là:



Sur le petit film, vous pouvez aperçevoir les deux déménageurs qui finalement ne venaient ni de l'entreprise de Madame Proffessionelle, ni de l'entreprise de Monsieur Déménageur, mais d'un autre entreprise de Marseille. Ils ont mis en cartons avec une vitesse spectaculaire tout nos affaires et il manquait peu qu'il mette aussi les affaires de nos voisins, car les deux déménageurs étaient des vrais pros emballage en emballant tout ce qui se trouvait à leur proximité. Ainsi, dans mon petit film, vous pouvez entendre Monsieur Jean Balletou demander si on emporte l'escabau qu'on avait besoin pour faire la peinture. Les vélos de nos voisins, garés bêtement à côté des nôtres dans la cave à vélo ne se sont pas envolés au Chili que grâce à l'intervention rapide du Cosmonaute ainsi qu'une étagère de notre salon qu'on a sauvé des griffes de Monsieur Jean Balletou qu'une fois qu'il l'a demonté. Au contraire, j'ai remanqué que trop tard qu'il manque une moitié de notre presse-agrumes qu'on a pensé garder en France et dont on s'est servi le matin avant le déménagement. Après avoir posé la question, Monsieur Jean Balletout m'a répondu que OUI, il l'a emballé et j'ai compris que NON, il y a pas de Monsieur Deballé dans sa famille. Je n'ai pas eu d'autre choix donc que de le laisser emballer le reste de notre presse-agrumes, même s'il y en avait déjà un dans notre déménagement.


Nous avons passé de réveillon chez Gaël et Caroline qui ont préparé un délicieux dîner dont le plat principal était un confit de canard avec son gratin dauphinois. Mon canard a revu la lumière de 2009 deux heures après la minuit, mais exceptionellement pas à cause de l'alccol, mais que faute de la fatigue de déménagement.

Une fois le marathon de déménagement fini, nous sommes descendus à Marseille pour voir la famille du Cosmonaute. En s'arrêtant au feu rouge près de la maison de la mère du Cosmonaute, un scooter nous a doublé à fond. "ça, c'est un feu rouge grillé", j'ai dit. Un Peugot blanc passa à une vitesse folle. "ça aussi", le Cosmonaute a dit. "Bienvenue à Marseille." a-t-il ajouté une dizaine de mètres plus loin quand on a passé à côté d'une voiture brûlée garée à moitié dans la route et à moitié sur le trottoir. J'ai commencé à me dire que passer par Marseille entre notre voyage du Nord (Grenoble) au sud (Santiago) était une bonne idée pour s'aclimater un peu.

A Marseille, on a vu surtout la famille du Cosmonaute. A part ça, on a vu Nico, on s'est baladé un peu dans le Panier, on a bu une Cagole, la meilleure bière française, dans notre bistro préférée Au couer du Panier (qui se trouve, bizzarement, au coeur de Panier) et dont la mélange des photos de famille et des photos de stars de cinéma aux mures me fait toujours rire, on est montés à Faro où, comme des gens du sud bien discipliné, on a passé derrière la barrière qui interdisait accès et qui était par terre car rien ne peut empêcher les marseillais de faire leur tour de dimanche habituel, et finalement nous avons bu quelques Pastis qui, selon les régles des bars à Marseille augmente le pourcentage d'alcool dans le verre avec chaque tour. On sait bien que le premier verre, c'est le pastis des touristes, le deuxième, c'est le pastis des marseillais et le troisième le pastis des habitués.

Et puis, c'était lundi et nous nous sommes envolés.






mardi 16 décembre 2008

La traduction pour le Cosmonaute N 2

Voilà, celle là, ça parle de cette fameuse soutenance à Genève!

Allez, je traduis:

Le temps passe à une vitesse rapide, grande, énorme, même cosmique. Mon blog d'aujourd'hui a été écrit pendant un atelier comme les agents ANPE appellent des cours pour les chômeurs. Le cours était censé de nous focaliser sur l'investigation dans les entreprises pour voir quel type des gens ils cherchent. Les deux femmes de ménage à côté de moi ont donc réfléchi comment demander dans un entreprise s'il a besoin de nettoyer, l'informaticien à l'autre côté n'a pas réussi à lire une seule question sans bégayer et moi, j'ai pensé comment je ferrais la svickova de 7,5kg de la viande plus tard dans l'après midi.

Car c'est le temps quand le Cosmonaute soutiendra son doctorat. Dans cette période tranquille de déménagement, je cuisinerai plus que un chef pendant toute sa vie. L'avant-première à Genève s'est passé vendredi. Le Cosmonaute, bien organisé comme toujours, était en plein préparation de sa présentation encore cinq minutes avant. Pendant sa pré-soutenance, j'ai pensé de partir avant la partie "les perspectives" pour préparer les tables avec du vin et des gâteaux. Au final, j'ai trouvé le Cosmonaute un peu nerveux et je me suis donc dit que je ne le dérangerais pas par mon départ. J'ai bien fait. Pendant les trente secondes que la partie "perspectives" a pris, j'aurais même pas assez du temps d'arriver à la porte. Heureusement, on a eu du temps d'acheter de la champagne et du Châteauneuf du Pape et tout s'est donc bien passé.

Moi, je continue à faire la cuisine. Le dîner, c'est la svickova de 7,5 kg de la viande préparé par mon boucher préféré. Il a pris un peu peur devant ma commande de 7,5kg et bien sûr que à la place de l'entrecôte il m'a vendu le collier, car j'ai eu la bêtise de lui dire que je vais le mijoter et aucun amoureux de la viande ne vous vend pas de l'entrecôte pour le faire mijoter. Mais par contre, quand je suis venue chercher la viande, en me confiant qu'une vache n'était pas assez, il m'a fait un cadeau "Je me permet de vous offrir ce saucisson." et surtout, il m'a offert ce sac cabas génial. Et tout ça sans des arrières pensés, car il sait qu'on part dans l'Amérique du Sud. J'ai hâte de porter ce sac avec ma nouvelle robe.

A part la cuisine, on a toujours les mêmes problèmes administratives. J'ai demandé Bouygues Télécom de me couper mon portable en janvier et j'ai reçu la réponse qu'ils le couperont le 15 décembre. Après un coup de fil sur leur ligne et après être rassurée que le téléphone sera coupé en janvier, on l'a coupé le 13 décembre. Par contre, ainsi je ne peux plus recevoir des appels de Monsieur Déménageur dont le téléphone marche hyper bien. Il a surmonté ses problèmes avec le devis en anglais et son stress autour de son sentiment qu'il n'a pas bien estimé le volume de nos affaires et maintenant, il nous appelle pour nous dire qu'il faut expliquer à l'ESO que le meilleur dévis, c'est le leur. Le Cosmonaute pense qu'il est amoureux de nos girafes. De toutes façons, mieux que Madame la Professionnelle avec ses emballages super sophistiqués qui n'a toujours pas envoyé son devis. Je pense qu'elle doit parler avec des intellectuels dans un café. Une fois que le Monsieur Déménageur l'a appris, il a fait un gros sourire.

Monsieur Baggio sourit, lui aussi. On lui a dit qu'on a décidé de louer l'appartement par son agence et on a eu donc encore le droit à "Ne vous inquiétez pas, je m'y connais" enrichi cette fois par "je suis un vieux routard". Je pense qu'il n'a aucune idée qu'on n'a pas encore repeint notre cuisine.

Alors, croisez les doigts pour nous. Il ne reste que soutenir, cuisiner et aller chercher deux fûtes de la bière. Et puis faire la fête et faire les valises.

mercredi 10 décembre 2008

La traduction pour le Cosmonaute N 1

Ah, là, je vous salue de Chili et traduisant ce que j'ai pas eu le temps de traduire, mais le Cosmonaute me casse les couilles de le faire. Sans doute pour donner un commentaire comme "ton français, c'est une catastrophe". Mais bon, voili voilou. Ce que j'ai écris le 10.12.2008

Nos problèmes administratives continuent. On a demandé la mairie de nous faire l'attestation qu'on déménage. Monsieur Déménageur a failli de s'évanouir quand il a appris que le devis doit être en anglais. Après, il a trouvé la solution. Il a demandé son chef quoi faire quand il ne parle pas anglais. Ce n'est donc pas gagné. Il est donc possible que nos affaires partirons le 29.12. comme prévu et les girafes auront l'occasion de passer 35 jours sur la mer. La location de l'appartement sera confiée à Monsieur Baggio que s'y connaît. Guenter nous a permis 30kg de plus par cargo et on n'a donc plus peur qu'on sera obligés de porter nos affaires de ski et nos manteaux dans le chaleur santiagois de janvier. Monsieur Fiori a été remplacer par Monsieur Ramoneur. Il a passé un matin sans invitation et il s'est présenté comme le Ramoneur. J'ai rien compris et comme il n'était pas habillé en noir avec un petit bonnet blanc comme les ramoneurs étaient pendant mon enfance quand, en les voyant, tous les enfants ont essayé d'attraper leur bouton, car en Tchèquie on croît que ça apporte la chance. Dans mon enfance, la plus grosse blague serait quand quelqu'un a tellement tiré sur son bouton que le bouton a tombé. Mais j'ai aucune expérience avec des ramoneurs français. J'ai donc dit: "C'est quoi, un ramoneur?" En voyant, que je comprends toujours rien, Monsieur Ramoneur serait un prof de la langue excellent: "C'est celui que ramone." En voyant que je ne comprends toujours rien, il a dit: "Je vous montre.", il est entré, monta sur la table et il a enlevé le tuyau de la chaudière sous mon regard impuissant. Il a jeté un coup d'œil dans le tuyau et il a dit avec beaucoup de plaisir: "Ah, quel bordel!" J'ai compris qu'est que c'est un ramoneur. Il s'est mis à nettoyer le cheminé, mais notre radiateur n'était pas assez haut. "Vous avez un escabeau?" demanda-t-il. "C'est quoi un escabeau", j'ai répondu. Les conversations avec ramoneur ne font malheureusement pas partie des manuels des langues. Le ramoneur a compris que je ne suis pas trop utile et il a donc monté sur notre radiateur et frigo. Ainsi, confortablement installé, il a commencé a me raconter qu'il nettoie des cheminés dans notre bâtiment chaque année, que moi, je n'était pas là l'année dernière et que la dame de cinquième a des affreux problèmes avec le propriétaire de l'appartement. En trouvant que je suis tchèque il m'a sortie qu'il a connu quelque tchèques cet été et qu'il sait dire "santé" en tchèque. Je ne sais pas si les ramoneurs apportent pas bon chance, mais je dois dire que celui là avait l'aire d'être le ramoneur le plus heureux du monde. A la fin, il a descendu de frigo, il m'a souhaité des bonnes fêtes et il est parti.

A part la gestion des gens qui passent par notre appartement, je me suis transformé dans Mademoiselle la Cuisinière. J'aime bien cuisiner et c'est aussi pour ça que je suis plus en plus difficile, j'ai proposé au Cosmonaute que je ferais toute la bouffe pour sa thèse. Il est vrai que je me rappelle encore du douleur dans le dos de la cuisine pour notre PACS et là, ce n'était que pour 40 personnes. Là, c'est d'abord pour Genève, après pour l'après-midi à Grenoble et finalement pour la soirée.

Un petit avant-première pour ces fêtes quand je ferai une svickova avec des knedliky, mais aussi des gâteaux et quiches et tapenades et je ne sais pas quoi, était la préparation du gâteau d'anniversaire pour Vratislav. Notre ingénieur préféré a eu 28 ans ce mardi. A partir de lundi, notre groupe tchèque s'est mis a chercher un cadeau et aussi un gâteau, mais avant les vacances, ce n'était pas possible. Et comme je suis Mademoiselle la Cuisinière, j'ai décidé de le faire moi même selon la recette de ma mère. Ce gâteau, je l'ai fait une fois dans ma vie pour le Chemical Brother. Son frère (autre Chemical Brother) m'ai aidé et j'ai commis l'erreur fatal de l'écouter. La mélange de la farine, du beurre et du lait ne peut jamais épaissir, selon les chimiste. J'ai donc abandonné l'idée d'essayer le réchaffer un peu. Le résultat était un liquide pas trop appétissant qui sortait de la crème du gâteau.

C'est pour ça que faire ce gâteau géant pour Vratislav était vraiment kind of challenge. J'ai multiplié la recette par quatre et je me suis mis au travail. Comme d'habitude, un accident suivait l'autre. Surtout, j'ai appris que laisser fondre du beurre sur le radiateur n'est pas une bonne idée ou, si vous absolument voulez le faire, mettez le beurre sur une assiette. Moi, j'ai mis les quatre beurres avec leur petite robe de aluminium comme je venait de les apporter du supermarché. Après une demie heure j'ai entendu un petit ruisseau couler. En ce moment, le ruisseua formait déjà un petit lac par terre. Mais parfois on a de la chance dans la malchance. De toutes façons, on doit peindre la cuisine, alors quoi?

A la fin, j'ai réussi à cacher toutes les problèmes du gâteau. Trois heures, un kilo de sucre, vingt oeufs et un kilo du beurre plus tard, il y avait ça sur la table:
Pendant que j'ai passé mon temps dans la cuisine, les autres choisissaient le cadeau. Notre idée était une ARVA qui permet de trouver des gens sous l'avalanche. Laurent a contesté que la seule ARVA qui convient à Vratislav est l'ARVA qui cherche elle même ou qui se déterre toute seule pendant que son propriétaire essaie d'appeler le sécour avec son truc de radioamateur en consommant ses réserves de Pilsner Urquell, mais finalement, on s'est mis d'accord que l'ARVA est un bon cadeau.

Et s'est comme ça que ça s'est passé. Grâce à l'organisation détaillée et miticulaise de Karel, on a réussi à changer le cours de danse dans le cour de la dégustation du gâteau.

A la fin, on a quand même dansé jusqu'à la minuit.



Le Cosmonaute est moi, nous sommes rentrés que à onze heures et demie après un dîner chez des amis. On est monté sur le Rabot sous la neige. Il paraît que Vratislav profitera bien de son ARVA cet hiver...

mercredi 3 décembre 2008

Notre semaine administrative

Les préparations pour le Chili ne culminent pas encore, ils démarrent plutôt doucement. Cette semaine, on a donc prévu un rendez-vous avec un agent immobilier, un autre avec des demenageurs, et de trier nos affaires. En plus, Monsieur Fiori continue à mettre des affiches dans le bâtiment qui sont généralement suivis par des travaux dans la colonne d'eau. Et comme le mot "impérativement" est un de ses préférés, c'est par ce mot que son dernier lettre qu'on a reçu a été signé.

La semaine a donc commencé lundi à huit heures du matin par une sonnerie à la porte. Le Cosmonaute qui est aussi le gérant des ouvriers de Monsieur Fiori dans notre appartement, s'est levé, mais avant qu'il soit arrivé à la porte, on a entendu la clé dans la serrure. "Un moment!" pialla le Cosmonaute en se cachant dans la salle de bain. Il a mis son peignoir dans trois secondes et il est resorti. La porte était grande ouverte, mais il n'y avait personne. Le Cosmonaute a donc fermé la porte et il est allé se recoucher. Dans une demie heure, cette fois sans être prevenus par la sonnette, nous nous sommes retrouvés alongés au lit face à Monsieur Fiori. Il s'est excusé, il a pensé qu'il n'y a personne dans l'appartement. J'étais très contente qu'à la fin de son intervention du matin, il nous a rendu nos clés.

Pendant son intervention, mon étagère avec des vêtements s'est écroulé.

L'après midi, le sonnette sonna à nouveau. Derrière la porte, il y avait le collaborateur de Monsieur Fiori chez lequel on a remarqué qu'il ne parle que si ce n'est pas absolument nécéssaire, c'est à dire jamais. Sans dire un mot, bien évidement, mais avec un gros sourire, il m'a donné un trousseau des clés. Sans un mot, j'ai fait un visage incompréhensif. Lui, sans un mot, arrêta de sourire et a fait une tête surprise.

"Ah, je me suis trompé de l'étage!", a-t-il dit à la fin et il est parti.

Dans une demie heure le sonnette resonna. C'était notre voisine avec des clés qui rassemblaient aux notres. Je me suis dit que je ne comprends plus rien.

"Vous avez vos clés?", elle a demandé.

Mais pourquoi elle me tende alors le trousseau des clés?

Elle m'a rassuré que le trousseau qu'elle a, c'est les clés à elle, qu'elle veut juste vérifier que nous aussi, on a des clés. Bref, esperons que tous les locataires en ont.

Après la journée passée avec Monsieur Fiori, l'agent immobilier Baggio est venu. Comme la moitié de Grenoble, le nom fait penser qu'il doit être italien, mais pourtant, il était blonde avec des yeux bleus. Par contre, son manteau en cuire et un petit coffre avec des documents correspondaient très bien à sa profesion.

"Ne vous inquiètez pas", il a dit: "J'entame ma trente deuxième année en immobilier. Je m'y connais!" Il nous a prévenu qu'avant louer notre appartement, il faudra repeindre la cuisine, c'est à dire se debarasser de papier peint fleuri qui est sur les mures. En plus, il faudra finir des travaux dans la salle de bain. Voilà, pourquoi on s'embêterait à faire tout ces travaux quand on a encore habité dans l'appartement. C'est bien aussi des choses inutiles comme jeter tout de suite les vêtements du Cosmonaute qu'il ne porte pas, alors qu'on peut le faire pendant le deménagement. Bon, le placard est plein au point qu'il ne ferme pas, mais bon...

Le lendemain, on s'est levés très tard, car après Monsieur Baggio, deux scientifiques dont un volera peut-être en espace, David et Sylvestre, nous ont rendu visite, car ils ont un nouveau yeux Formule1, et on a donc changé des vitesses, on a freiné et acceleré comme des malades jusqu'à une heure du matin en buvant du vin.

Quand j'étais donc en train de servir le petit dejeuner, Monsieur Demenageur Profesionel est venu. Vu que lui, visiblement, n'a pas passé 31 ans en immobilier, il n'a eu qu'un blouson en cuire. Il nous a demandé très professionnellement qu'est-ce qu'on va deménager de notre salon et vu que sous son regard, il y avait une seule chose qu'on allait déménager, et c'était des giraffes, j'ai dit: "Les giraffes." Il a donc bien compris qu'on est pas comme tout le monde qui deménage des tables et chaises, mais que cette fois, il va deménager des vélos, skis et giraffes. C'était peut être pour ça qu'il a pris son temps à nous expliquer comment on fait un déménagement.

L'après midi, on avait un autre rendez-vous pour le devis, cette fois avec Madame Déménageuse Proffessionnelle d'un entreprise qui est le numéro un européen de déménagement. C'est peut être pour ça que Madame Proffessionnelle ne portait pas un manteau en cuire. Par contre, elle a eu tout un tasse d'information pour nous emballer par les emballages géniaux dans lesquelles nos affaires vont être emballées, et puis des informations sur des autorisations et des interdictions, des papiers qu'on doit fournir, sur notre ascenceur qui, sans doutes, n'a pas d'autorisation de transporter des cartons. Elle s'est montré douteuse qu'on puisse partir vu qu'on n'a pas encore des visas et qu'en plus, le Cosmonaute n'est pas parti en avance comme tous les bons pères de famille font pour dénicher un petit nid pour leur famille qui les joint après en se tappant le déménagement toute seule. Ecrasée par des lois, autorisations et informations, je me suis sentie comme un verre de vin délicat au fond du container (qui fait apparement deux mètres et demie d'hauteur) rempli autrement que des cartons avec des bouquins. Ce que, selon les mots de Madame Professionelle, n'arrivera à aucun verre avec leur entreprise numéro un mondial, bien sûr.

Des livres? Entre autre, j'ai aussi apris de Madame Proffesionelle que le Chili taxe les livres à la douane et que du coup, il faut sous-estimer dans les papiers pour la douane le valeur de tout mes livres des poches abîmés. Genre dire 1 cent d'euro à la place de 2. Je me disais qu'elle est bien bizzare, cette taxe, mais Madame Proffessionelle m'a expliqué que "le Chili, c'est un pays incroyablement intelectuel." J'ai commencé à vraiment m'étonner.

"A Santiago, il y a des cafés avec que des intelectuels à l'intérieur. Que des intelectuels. C'est un pays intelectuel.", affirma Madame Professionnelle. Ah le pauvre Cosmonaute. Il ne sera pas autorisé de prendre un café à Santiago. Bon, espèrons que au moins les bars avec des écrans pour regarder des matchs sont pas reservés aux intelectuels.

Le soir, on a trouvé qu'on a besoin d'un troisième devis d'une agence de l'Allemagne. On s'y est donc mis. Après quelques oui et non au téléphone, affaire a été reglée.

Puis on s 'est mis devant Faites entrer l'accusé en esperant que c'est fini pour quelque jours.

Mercredi tôt le matin, Monsieur Fiori sonna pour couper un touyaux et pour nous, comme d'habitude dans les pegnoirs, dire que c'est la dernière fois qu'on se voit. Je crains que je vais faire un petit baby blues vu qu'il me reveillera plus tôt le matin comme il a fait depuis deux semaines.

Mercredi après midi, je me suis quand même lancé à continuer un peu à ramasser tout les papiers nécessaires pour partir. Surtout le certificat à la mairie qui nous autorisera à partir. Vous lisez bien. Sans papier, on ne peut pas déménager, car rien ne justifiera que c'est aussi nous qui déménage, pas que les affaires, et du coup on pourrait ainsi faire transporter de la marchandise sans le déclarer. Du coup, il faut demander un "Certificat de changement de domicile" à la mairie qui nous autorisera à déménager.

Vous ne le croyez pas? Bah vous n'êtes pas seuls. A la mairie, non plus, personne n'a cru qu'un papier pareil existe. Et du coup, nos petits girafes seront peut être obligées de rester à Grenoble.

S'il vous plaît, croisez des doigts pour nous...

vendredi 28 novembre 2008

La neige, les grenouilles et des chaussures de chat

On a pensé qu'on n'aura pas d'hiver cette année. Le voyage au Chili était prévu pour le 1.11., donc pour une date quand le printemps commence au Chili. Mais finalement, le 1.11., le Cosmonaute a rédigé encore, et on a eu donc la chance de se réveiller le 27.11. encore dans notre petite appart à Grenoble et voir de la fenêtre...Grenoble sous la neige, ce qui est un spectacle assez rare.

La neige est aussi à l'origine de mon histoire avec mon vélo de vendredi soir. Le vendredi, je vais dans mon cours d'espagnol à vélo. Je l'attache aux vélos des autres étudiants qui, d'ailleurs, sont un Italien, deux Grecques et deux Tchèques et on a du coup interdit l'usage du français dans la classe. Comme il faisait vraiment froid, j'ai attaché mon vélo cette fois à la grille qui ferme l'école. Voilà une occasion pour des lois de Murphy de prouver leur fonctionnement! Mon cadenas bien costau n'a pas pu choisir un moment plus inaproprié pour se bloquer. A la sortie de l'école vendredi à 20h du soir, j'ai donc trouvé que je ne peux pas ouvrir mon vélo, et la prof a trouvé, qu'elle ne peut donc pas fermer l'école. Après une heure pendant laquelle on a essaié de débloquer le cadenas avec tout ce qu'on a trouvé y compris une crème et l'eau chaude, j'ai appellé le Cosmonaute qui arrivait sans son téléphone et n'a donc pas réussi a nous trouver ce que l'a obligé de rentrer à la maison, prendre le téléphone et revenir. Bizzarement, le cadenas a laché après quelques coups d'un instrument dont je ne vais pas parler ici pour ne pas raconter comment détruire très facilement un cadenas hypercher et soit disant hyper sécure...

La veille de la neige, j'ai organisé de dernier dîner chez nous. Depuis un soir, il y a deux ans, quand j'ai invité mes amis tchèques pour manger une raclette dans mon garage-placard-appartement dans la rue du Valbonnais, surnommée rue des Toilettes, je fais les dîners pour eux et des potes français assez régulièrement. Et le dîner de jeudi, c'est triste, était sans doutes le dernier. C'est pour ça que je l'ai appelé "le dîner d'amitié franco-tchèque" et j'ai invité tout les tchèques que je connais et des français qui ont l'habitude de venir avec nous, même s'il était clair qu'on va pas arrivé à se mettre tous à notre petite table. La veille du dîner, Monsieur Fiori annonca dans un de ses petits affiches qu'il met au couloir que il n'y aurait pas d'eau toute la journée. La préparation était donc un peu spartienne, mais finalement j'ai vu qu'il est possible de cuisiner sans l'eau.

Et comme je sais que le menu doit aller avec la thème de la soirée, j'ai bien reflechi sur les plats.

...donc ça, c 'est le côté tchèque, le goulash et des knedliky.

...et ça, c'est la France, dont le symbole culinaire pour tout le monde sont quand même les cuisses de grenouille.

On peut dire qu'en gros, la soirée s'est très bien passée, car personne est pas resté dormir ni sur le canape, ni par terre dans la salle de bain comme l'autre fois.

Mais ce qui est important, c'est que la neige est arrivée dans une quantité suffisante pour tomber aussi à Grenoble et donc pour skier en altitude. Selon les rumeurs, les Sept Laux étaient censé d'ouvrir ce weekend. Mais comme le Cosmonaute et moi, on n'aime pas trop les Sept Laux, on est allés à Chamrousse qui ouvre la semaine prochaine pour le monter sur les skis de rando avec nos propres forces. Et comme d'habitude, on a constaté que la première neige ne vient jamais d'un ciel ensoleillé, et j'ai du craindre que le vent m'emportera aux Sept Laux. Voilà notre super pique-nique à la Croix de Chamrousse:



Mais la descente dans la poudreuse était une vraie récompense. Puis on est allés prendre des tartines dans Le Corentin, notre bar préferé à cause de ses tartines et le poisson qui chante. Et comme la saison n'a pas encore commecé, on était les seuls clients et du coup on a pu se sentir comme des vrais montagnards du coin, surtout moi, car j'ai pris une tartine montagnarde. Le fromage à la raclette m'a fait un peu regretter qu'on devra interompre notre hiver le 5.1.

Au contraire, le dimanche on aurait pu skier sous le soleil, mais il y avait une soirée chez Laurent samedi soir et du coup, à midi, on était encore au lit. Vous comprenez bien qu'il éatit impossible de faire autrement...en plus, je portais mes chaussures de chat...






































On a donc du se contenter avec une petite promenade sous le Charmant Som. Et finalement, c'était bien charmant. Puis le retour s'est déroulé, comme d'habitude, sous les étoiles. On a essayé de deviner les noms des étoiles qui nous éclairaient le chemin et on a fait notre pari habituel que celui, qui tombera le plus souvent, paiera les billets de ciné. Mais il me semble qu'on a déjà, à force de s'entrainer, des yeux de chat. Pas seulement que personne n'est tombé, mais en plus, on s'est même pas embêtés de sortir nos frontales. Et voilà, c'est tout. Notre temps à Grenoble se raccourci. La semaine prochaine, on a des rendez-vous avec des companies de deménagement et une agence immobilier. Puis Monsieur Fiori a bien sûr un truc urgent à faire. Et ce soir on a jeté la moitié des fringues du Cosmonaute...

samedi 22 novembre 2008

Jamais deux sans trois, ou troisième voyage à Marseille..

En tchèque, quand une petite fille se casse le genoux et pleure, la mère lui dit: "ça arrêtera bien te faire mal avant ton mariage" pour dire que le guérisson ne durera pas très longtemps. Les enfants à l'école disaient: "Après qu'il pleuvera et la pluie sechera". Avec le nombre de nos jours de soleil qu'on a en Tchèquie, ça veut dire jamais et il ne m'étonne pas qu'en sud de la France, on ne dit pas la même chose. Mais bon, chaque jour viendra: même le jour quand le Cosmonaute rend sa thèse. La pluie a seché dimanche le 9 novembre ou plutôt lundi le 10 novembre très tôt le matin. Après avoir passé un weekend en lisant sur les naines brunes, on a donc pu ouvrir une bouteille de champagne et partir pour des vacances à Marseille mercredi. Avant, on ne s'est pas privé de la fête et le Cosmonaute a ainsi profité des rosiers encore en fleur dont il a cueilli des pétales pour, romantique comme il est, décorer notre appartement.

A Marseille, on a habité dans la petite maison magique de la mère du Cosmonaute. Nous avons divisé notre temps entre l'escalade et des visites familiaux. Puis on a aussi fêté les 30 ans du Cosmonaute. Nos vacances étaient donc un peu la bataille entre la tendance de grossir, car on a mangé sans cesse, et maigrir, car on a grimpé et tremblé de la peur (enfin, au moins moi) de l'autre côté.



On avait de la chance qu'il faisait très beau au point qu'on a pu prendre les déjeuners sur la terasse. Et puis, on a profité des Calanques...pas pour se baigner, mais pour se pendre sur une corde. En plus, nous sommes montés St. Victoire, une montagne peinte souvent par Cézanne qui est juste derrière Aix en Provence. On a grimpé avec le père de Cosmonaute et sa compagne et c'était gai à trembler. Puis on a vu que c'était vraiment une bonne idée d'acheter une frontale à la place de celle qu'on a oublié à Grenoble. Je n'ai pas fait trop des photos de nos escapades sur les rochers, car j'ai pas trop eu des mains libres et, étant pendue trois mètres sur la surface de la mer et essayant de changer mes chaussures de la marche pour des chaussures d'escalades, j'ai pensé plutôt à comment je vais faire pour monter si une des chaussures va tomber dans l'eau et pas comment prendre une photo de ma calvaire. Il est donc claire que je suis contente que, malgré le temps, j'ai pas mouillé mon petit maillot, ni autre chose.


P.S. Les photos sont .

dimanche 9 novembre 2008

Et encore...quelques derniers jours de la thèse du Cosmonaute

Il existe en République tchèque un groupe de theatre nommé "Divadlo Járy Cimrmanna", Le theatre de Jára Cimrmann. Jára Cimrmann est une personnage fictive, un génie tchèque qui "gémisse sous le gouvernement de L'Autriche-Hongrie" au début de 20ème siècle. Ce génie dont la contribution à la science consiste notamment en exploration des pistes qui se relèvent d'être des impasses (que un scientifique peut vraiment comprendre que ceci est très important pour le développement de la science...et très peu valorisant), il est aussi l'auteur des pièces de theatre. A part quelques pièces de l'histoire tchèque, nommés ensemble "Nos fameuses pertes", une des pièces de theatre parle d'une expédition (tchèque, biensur, guidée par Josef Němec (Josef Allemand, un nom très courrant en R.tch.)) au Pôle Nord. L'expédition regarde l'Ermitage à St.Petersbourg, puis traverse avec pompe le cercle polaire. Malheureusement, derrière le cercle polaire, il y a un peu de brouillard...et donc, une re-visite de l'Ermitage suit, et puis une autre traversée pompeuse du cercle polaire. Pourquoi j'en parle? Car moi, j'ai l'impression d'avoir visité l'Ermitage au mois cinq fois dans la dernière demie-année.

Le Cosmonaute qui, j'espère, n'a pas trop de choses en commun avec Jara Cirmrmann scientifique, continue à écrire sa thèse et l'état des travaux est tel qu'il m'a demandé que je l'aide. Ma mère, une prof de tchèque comme moi, n'a trouvé rien d'extraordinaire là dessous: elle a dit que nous sommes toutes les deux bien habituées de corriger les textes. Elle a du oublier que les seuls mots que le Cosmonaute sait dire en tchèque sont "sluníčko" (un petit soleil), "pečínka" (un petit rôti), "vopičák" (un singe) et "píčo, vole" (la chatte, connard). Vous pouvez essayer de deviner quel mot il a appris avec Le Gars de Banov Vilém en jouant au squash. De toutes façons, comme que le mot "sluníčko" a quelque chose à avoir avec sa thèse, il est claire que le reste doit donc être en français et en anglais. Eh oui, ce n'est pas uniquement le bourse qui est en crise.

Hier, j'ai donc lu un article (en anglais) et un chapitre (en français). Très passionnant, et en plus, je sais maintenant qu'est que le Cosmonaute recherche dans sa recherche. Des naines bruns, brown dwarf. Bon, je ne peux que lui souhaiter bonne chasse. Il essaie de les photographier. Rien de plus facile:
D'ailleurs, par ce blog, je voudrais encore m'excuser auprès de Karel, Eliska et Jura qui sont venus nous rendre visite après un rando dimanche soir et que j'ai mis à la porte, car on était dans plein recherche des naines.

A part des corrections de la thèse, il y a des travaux dans notre bâtiment. Il y a une colone d'eau qui s'est crevassée et qui a donc besoin d'une réparation urgent. Il est vrai que la colone s'est crevassée, il y a un an et que depuis, il y a de l'eau qui coule dans l'escalier. Depuis l'année dernière, il y a donc divers personnes qui viennent la réparer, ce qui résulte toujours dans une diminution des fuites d'eau suivie par une augmentation brusque des pertes due à la re-crévassion. Finalement, ce mois-ci, le syndic a décidé de changer la colone.

Ce changement urgent a été prévu pour mardi matin, comme des affiches signés par Monsieur Fiori nous ont renseigné. Comme le Cosmonaute a une organisation et discipline d'un Marseillais, il a dit qu'il s'en fiche de Monsieur Fiori et que ce n'est pas la peine d'être présents. Moi, j'ai pensé qu'il fallait être sympa et rester à la maison. Le problème était que j'avais un "atelier rédaction CV" à ANPE le mardi matin. Ce cours, où je suis allée, était très utile notamment pour apprendre qu'il n'y a pas une case obligatoire "les langues étrangères" sur un CV français. Vous connaissez la blague, que la personne qui parle trois langues, c'est un trilingue, celle, qui parle deux langues, un bilingue, et celle, qui parle une seule langue, c'est un Français? Sinon, on a appris que le CV doit commencer par une case "Compétences". Le pauvre conducteur de camion assis à mon côté n'arrivait pas à inventer plus que "conduire un camion" et le conseiller a été lui-même obligé de consulter l'internet pour trouver d'autres compétences nécessaires pour se présenter pour un emploi de conducteur de camion.

Je pense que Monsieur Fiori, par contre, peut mettre parmi ses "compétences" le mot "affichage". Personne n'est venu mardi matin, mais dès l'après-midi, des nouveaux affiches se sont ajoutés juste à côté des anciens. Sans explications, les travaux urgents vont commencer mercredi dans une semaine. Les gens doivent impérativement être présents.

Vous devez penser que je m'ennuie en parlant des collons d'eau. Non! Je me remets encore de la soirée tchèque à Just Beer qui s'est deroulé, il y a plus qu'une semaine. Notre tâche consistait en fabrication de "bramboraky" et la présentation des bières. On a mis, avec mes potes, trois heures pour faire les galettes de dix kilos des patates et on y est arrivés que grâce à mon petit robot ménager Kenwood, grâce au plaque de Vratislav et surtout des bras de Vilém, Virginie, les deux Anička, Kamila, Eliška, Vratislav, Laurent, Nicolas, Karel et Jirka: toutes ces personnes ont arrivé à se mettre dans ma cuisine de 10m2 et ils sont épluché, mélangé et frié de toutes leurs forces. Puis les filles ont emballé les galettes dans la salle d'embalages, ex-salle de bain, et on y est allés

La soirée tchèque a emporté beaucoup de succès. La fût de bière Pilsner Urquell était fini déjà vers 22:30 et il ne restait que Budweiser Budvar ou Primator, mais Jirka a quand même appris qu'il ne faut jamais boire de la bière avec Zeloch.

Une fois la soirée terminée, j'ai eu la mauvaise idée d'inviter les gens chez nous. J'ai pensé que c'est malin, car j'ai cru qu'il vont m'aider avec le ménage après la cuisine, mais j'ai totalement sous-estimée l'alcoolemie des certaines personnes. J'ai donc pas deviné que la salle d'emballage changera dans la salle de couchage et que Tomas s'endormira sur le canapé avec la tête par terre et que Vratislav désinera sur ses pieds. Bon, si vous n'avez vraiment, mais vraiment, pas d'autre chose à faire, regardez les vidéos.






Sinon, je dois dire que ma stratégie de nettoyage a finallement marché Vilém, Vratislav, Tomáš et Nicolas se sont finalement endormis dans le salon et ils m'ont donné un coup de main le lendemain. Et en plus, Vilem est allé chercher des croissants. Merci!