mardi 16 décembre 2008

La traduction pour le Cosmonaute N 2

Voilà, celle là, ça parle de cette fameuse soutenance à Genève!

Allez, je traduis:

Le temps passe à une vitesse rapide, grande, énorme, même cosmique. Mon blog d'aujourd'hui a été écrit pendant un atelier comme les agents ANPE appellent des cours pour les chômeurs. Le cours était censé de nous focaliser sur l'investigation dans les entreprises pour voir quel type des gens ils cherchent. Les deux femmes de ménage à côté de moi ont donc réfléchi comment demander dans un entreprise s'il a besoin de nettoyer, l'informaticien à l'autre côté n'a pas réussi à lire une seule question sans bégayer et moi, j'ai pensé comment je ferrais la svickova de 7,5kg de la viande plus tard dans l'après midi.

Car c'est le temps quand le Cosmonaute soutiendra son doctorat. Dans cette période tranquille de déménagement, je cuisinerai plus que un chef pendant toute sa vie. L'avant-première à Genève s'est passé vendredi. Le Cosmonaute, bien organisé comme toujours, était en plein préparation de sa présentation encore cinq minutes avant. Pendant sa pré-soutenance, j'ai pensé de partir avant la partie "les perspectives" pour préparer les tables avec du vin et des gâteaux. Au final, j'ai trouvé le Cosmonaute un peu nerveux et je me suis donc dit que je ne le dérangerais pas par mon départ. J'ai bien fait. Pendant les trente secondes que la partie "perspectives" a pris, j'aurais même pas assez du temps d'arriver à la porte. Heureusement, on a eu du temps d'acheter de la champagne et du Châteauneuf du Pape et tout s'est donc bien passé.

Moi, je continue à faire la cuisine. Le dîner, c'est la svickova de 7,5 kg de la viande préparé par mon boucher préféré. Il a pris un peu peur devant ma commande de 7,5kg et bien sûr que à la place de l'entrecôte il m'a vendu le collier, car j'ai eu la bêtise de lui dire que je vais le mijoter et aucun amoureux de la viande ne vous vend pas de l'entrecôte pour le faire mijoter. Mais par contre, quand je suis venue chercher la viande, en me confiant qu'une vache n'était pas assez, il m'a fait un cadeau "Je me permet de vous offrir ce saucisson." et surtout, il m'a offert ce sac cabas génial. Et tout ça sans des arrières pensés, car il sait qu'on part dans l'Amérique du Sud. J'ai hâte de porter ce sac avec ma nouvelle robe.

A part la cuisine, on a toujours les mêmes problèmes administratives. J'ai demandé Bouygues Télécom de me couper mon portable en janvier et j'ai reçu la réponse qu'ils le couperont le 15 décembre. Après un coup de fil sur leur ligne et après être rassurée que le téléphone sera coupé en janvier, on l'a coupé le 13 décembre. Par contre, ainsi je ne peux plus recevoir des appels de Monsieur Déménageur dont le téléphone marche hyper bien. Il a surmonté ses problèmes avec le devis en anglais et son stress autour de son sentiment qu'il n'a pas bien estimé le volume de nos affaires et maintenant, il nous appelle pour nous dire qu'il faut expliquer à l'ESO que le meilleur dévis, c'est le leur. Le Cosmonaute pense qu'il est amoureux de nos girafes. De toutes façons, mieux que Madame la Professionnelle avec ses emballages super sophistiqués qui n'a toujours pas envoyé son devis. Je pense qu'elle doit parler avec des intellectuels dans un café. Une fois que le Monsieur Déménageur l'a appris, il a fait un gros sourire.

Monsieur Baggio sourit, lui aussi. On lui a dit qu'on a décidé de louer l'appartement par son agence et on a eu donc encore le droit à "Ne vous inquiétez pas, je m'y connais" enrichi cette fois par "je suis un vieux routard". Je pense qu'il n'a aucune idée qu'on n'a pas encore repeint notre cuisine.

Alors, croisez les doigts pour nous. Il ne reste que soutenir, cuisiner et aller chercher deux fûtes de la bière. Et puis faire la fête et faire les valises.

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