jeudi 30 octobre 2008

Des nouvels...

Mon activité sur le blog suit un peu le dévelopement de la bourse...c'est à la baisse, là. Il y a plusierus raisons.

D'abord, il fait très froid et il pleut sans cesse depuis trois jours. Bon, aujourd'hui, il pleut avec cesse, donc mon cerveau a un peu décongelé et je peux donc vous transemttre l'information que les montagnes sont blanches, mais vraiment blanches, à partir de 800m. Il y a donc de la meige même sur le Mont Rachais, la petite coline de 1000m qui surplombe Grenoble. Le Dent de Crolles est s couvert par la neige que j'ai commencé a me demander où j'ai bein pu ranger mes peaux de fog après l'hiver dernier. Et tout ce blancheur, ça vous rend presque nostalgique, car vous comprenez, que votre dernier été à Grenoble vient de terminer et que vous allez plus jamais piqueniquer dans le Parc Mistral. Il est mieux de partir à la fin (d'été) que au début (d'hiver), Mais bon, on part pas encore, on a les billets pour Santiago de Chile que pour le 5 de janvier. On rpofitera donc bien de quelques pique-niques gelés en raquettes ou en ski.

La deuxième raison de la baisse de mon activité, c'est que ce méchant Vratislav ne m'a pas envoyé les pohotos du weekend, même sous la menace que je vais l'éffacer de mon blog. Et le weekend, il s'est passé des choses. D'abord, il y avait une cremallarde chez Anicka vendredi soir. Samedi soir, chez Bouba à Pont de Claix, il y avait le dernier concert d'André, mon ami brésilien qui est venu à Grenoble pour un mois pour profiter, entre autre, un peu de froid (et il avait donc une grippe sans cesse). Puis dimanche, il y avait les Milléssimes, la dégustation et la vente des vins, où on a mangé des fois gras et des escargots et on s'est saoulé avec du très bon vin. Et finalement, dimanche soir, on a fait des animaux des marrons chez Eliska. En voyant nos animaux des marrons, un psy formé dans des techniques projectives, devrait s'éclater. Vratislav, par exemple, a crée une chatte-Renault. Mais vous pouvez rien voir, car je n'ai pas des photos. En fait, j'en ai une. La voilà: Vous pouvez voir que je suis plus en plus cool.

Alors, aujourd'hui, je suis à mon ordi à raconter tout ça et surtout à vous proposer de regarder un petit video: il est à télécharger ici. Vous devez cliquer sur le truc qui termine par ...100M. Sur le vidéo, il y a un espèce de journal sur Paranal, le téléscope ou mon cher Cosmonaute regardera les étoiles l'année prochaine. Et d'ailleurs, le nouveau James Bond était tourné là-bas, donc en regardant le vidéo,vou pouvez voir la base des adversaires de 007 qui, dans le film, se trouve sur Paranal. Et n'oubliez pas de regarder la piscine de l'hôtel. En la voyant, je pense que je vais réevaluer un peu ma rélation avec des piscines, car en tant que la conjointe du Cosmonaute, j'ai le droit d'aller à Paranal deux fois par an. Donc je pense que j'y mouillerai bien un peu mon petit maillot.

Alors bon film. Et puis, ce soir, il y a une soirée de la bière tchèque à Just Beer. Alors, à bientôt!

mardi 28 octobre 2008

La présidence tchèque de l'UE vue par Sarkozy

Ca aussi, ça fait partie de la vie d'une fille de l'est à l'ouest sauvage...



...d'ailleurs, j'ai beaucoup de confiance dans nos politiques et leur façon de présider l'UE. Nos journalistes pensent que maintenant nos politiques ne peuvent que surprendre....eh oui, j'ai beaucoup de confiance...toujours, quand je pense que nos hommes politiques ont fait la plus grosse connerie...ils me surprennent en faisant une encore plus grosse...

...ce qui ne change rien sur le fait que je m'énerve quand je dis que je viens de Prague et on pense donc que je suis Moldave...

...et j'ai hônte quand je lis qu'est que notre président est capable de dire...

lundi 20 octobre 2008

Une rencontre de lundi matin

A Grenoble, j'habite dans un quartier résidentiel proche du centre. Notre appartement est au troisième étage de huit. Dans les appartements à côté, il y a beaucoup de gens intéressants: une dame, propriétaire de deux chiens avec lesquels elle parle sans arrêt, et donc si en la croisant vous lui dites "bonjour" et si elle répond, elle le fait vite et elle continue à parler à ses chiens et du coup, vous vous arrêtez en pensant que c'est à vous qu'elle s'adresse....une voisine dont le fils casse des chaises par la mure de temps en temps et qui chaque matin à 8 heures descende l'escalier en talons aiguilles...selon moi pour garder la ligne, selon le Cosmonaute car elle a peur de l'ascenseur...le couple des voisins dont le fils de trois ans passe ses journées à essayant crier plus fort que l'aspirateur que sa mère passe pendant une heure chaque matin...le couple qui, vu les degats, ne fait du coup plus l'amour, et dont le père se contente à écouter à fond toujours le même CD de U2 tous les soirs...un couple des maghrébins qui est aménagé il y a peu et qui essaie de mettre sa musique disco des années quatre-vingt encore plus fort...et ainsi de suite.

Vous pouvez donc imaginer ma surprise quand ce matin, en sortant du lit encore à moitié endormie, j'entends clairement dire quelqu'un derrière la porte:"Do prdele!!!!!" Je suis en France depuis longtemps et je n'étais donc pas sûre si je n'ai pas entendu: "Meeerde!" et que mon cerveau ensommeillé ne me l'a pas traduit en tchèque. Ou c'est qu'il y a un de mes potes tchèques qui est venu me rendre visite lundi à 8 heures du matin? Mais qui pourrait faire ça?
Et pourquoi râlerait-il au couloir? Mais s'il y a quelqu'un qui râle en tchèque, c'est que c'est bien quelqu'un qui me connais...

J'ai conclu que j'ai du me tromper et je suis allée dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner.

"Kurva, už mě to fakt sere!!!!" (Putain, mais là, ça fait vraiment chier!!!), j'ai entendu et là, j'étais vraiment sûre que je ne me suis pas trompée. Au couloir, il y avait quelqu'un en train de jurer comme un charretier dans un tchèque savoureuse comme je l'ai pas entendu depuis longtemps.

J'ai regardé donc par le judas et au couloir, j'ai aperçu un petit bonhomme chauve de 40 ans marchant nerveusement sur le palier dans son jogging bleu en tenant un papier dans la main. J'étais sûre que je l'avais jamais vu. Ai-je bien entendu: "Putain..."?

La sonette. Je ne ose pas ouvrir et je demande en français: "Oui...qu'est-ce qu'il vous faut?"

"Kurva!!!! Tomu já hovno rozumim!!! (Putain!!! J'ai comprends que dalle (littérarement: je comprends de la merde), le bonhomme a dit avec une intonation de l'hurlement d'un chien.

J'ai donc cedé et j'ai demandé en tchèque. Sans le moindre signe de surprise que dans un quartier résidentiel française, au troisième étage d'un bâtiment, une personne lui parle à travers de la porte en tchèque, le bonhomme a répondu qu'il cherche un entreprise nommé International Trade. Je ne le crois pas. Et si c'était un mafieux qui veut juste voir si j'habite dans ce bâtiment pour me fusiller plus tard dans l'après-midi? Bon, je devrais peut-être arrêter de regarder des policiers à la con...et si le bonhomme a trouvé mon adresse et il veut s'incruster et habiter chez nous sous le prétexte que c'est un oncle lointain? Oui...mais comment il a pu trouver mon adresse? J'inculpe le fait que je suis bavarde, trop bavarde sur mon blog...et tout de suite après j'inculpe ma mère paranoïaque qui m'a tellement parlé des ses idées qu'est qu'il pourrait m'arriver dans le monde méchant que maintenant, je suis capable de produire des idées pareilles même moi-même.

Je dis donc au bonhomme que je connais pas l'entreprise, je vérifie qu'il se trouve sur la bonne adresse et je confirme que je ne connais pas cet entreprise. "Purée!", le bonhomme s'exclame sachant qu'il se trouve en companie d'une être de sexe féminin. Il dit même merci et au revoir avant de s'en aller.

En prenant le petit déjeuner, j'ai un flèche: la boîte aux lettres dans notre bâtiment ou il y a le nom I-T. Je me suis toujours demandée lequel de nos voisins a pu mettre un nom pareil sur sa boîte aux lettres.

Là, je le sais. International Trade. Ah, la maudite affection des fraçais pour les raccourcis...

J'espère que ce pauvre camionneur non-francophone avec son tchèque savoureux a quand même parvenu à trouver le destinataire...

lundi 13 octobre 2008

La visite de Marseille II....avec une petite péripetie criminelle

Comme je vous ai dit la semaine dernière, le Cosmonaute s'est souvenu le jour de mon départ à Marseille qu'on repassera ce weekend. J'ai donc loupé la drakiade organisée par Vratislav...ce qui est criminelle, mais ce n'est pas la péripetie donc je veux vous parler.

Vendredi, nous avons donc pris l'Autoroute du soleil......comme d'habitude 140km/h...ce qui est criminelle, mais on ne s'est pas fait choper, donc ça non plus, ce n'est pas la péripétie.

A Marseille, il y avait Michel et Isabelle qui nous attendait. On a décidé de prendre un bon dîner pas très cher au Vieux Port et on s'est donc mis à regarder les menus des restos. On a trouvé un resto nommé La Fétiche qui promettait un menu a 24euro. Mais surprise, une fois assises avec la carte, pas seulement qu'on n'a pas trouvé le menu, mais les prix des plats ont été doubles. On a donc dit au serveur qu'on s'est probablement trompé de resto, mais le serveur a dit que non, qu'ils ne servent plus le menu, mais qu'il a un poisson délicieux à nous proposer, flambé au pastis ou à la provençale, une daurade royale sauvage super bonne, magnifique et heureuse, miam miam miam, bla bla bla. La carte disait que 100g de la daurade coûte 8 euro. En tant qu'une cuisinière plutôt expérimentée, je sais qu'une daurade, c'a entre 300-400g et qu'une suffit pour 2 personnes, donc le prix me semblait pas exagéré. Mais heureusement, le Cosmonaute a eu la bonne idée de demander, combien pèse une daurade sauvage super bonne, magnifique et heureuse au Fétiche...imaginez qu'une daurade heureuse double son poids habituel! Les daurades au Fétiche font donc 800g. Bon, bref, je commençait à me sentir un peu comme à l'est sauvage avec et chez nous, une poisson comme ça, on l'appelle un poisson d'avril, et je propose que le resto change le nom au nom "L'Arnaque".

C'est vraiment criminel...mais ce n'est pourtant pas la péripétie dont je veux vous parler. On s'est levés sans dire merci et on a mangé dans un resto à côté qui affichait une daurade de 350g.

Le lendemain, nous nous sommes levés que vers midi et sans le petit déjeuner (c'est assez criminel, ça), nous sommes allés en ville pour chercher Nico qui étais là déjà recherché par Michel sans beaucoup de succès. On a pris un tunnel qui était censé de nous raccourcir le chemin, mais à la fin duquel on s'est perdu. En essayant de se retrouver, on a continué et dans un moment, le Cosmonaute, dans le voie au milieu, a mis le clignotant à droite et il a tourné à gauche où se trouvait, en ce même moment, mademoiselle Sandra H. avec son petit Renault bleu. Comment je le sais? Car on a rempli le constat d'accident avec elle. Voilà, cette petite histoire pourrait être criminelle, si on s'était sauvé, mais du coup, elle ne l'est pas.

Finalement, on a arrivé à arriver à Dromel, on a trouvé le flic et le bandit et on est allés tous ensemble Sombiou, une calanque. Après avoir pris le dejeuner (à 15:30), nous avons fait une petite promenade pour voir des paysages d'une beauté...criminelle:

Le soir, nous avons décidé d'aller à L'Estaque, une quartier de Marseille, on ils vendent des panisses, des petites galettes de la farine des pois chiche. Nous avons acheté cinq douzaines des panisses et nous nous sommes trouvés une terasse d'un bar PMU. Dans la télé, il y avait un match France-Roumanie. Les gars ont demandé des pastis pour respecter les coutumes locales. Dans le bar, il y avait aussi quelques mecs du coin qui, eux aussi, ont bu du pastis. Et puis, ce n'était pas tout à fait le même pastis comme celui du Cosmonaute! Même si les doses d'alcool dans le pastis ont augmenté déjà après le premier verre qui était un peu "pastis pour les touristes", les verres du"client fréquent", les verres de fidélité, ont eu contenu un liquide du couleur de miel du forêt. Les clients du bar se sont montrés assez surpris que nous ne venons pas de L'Estaque. Le Cosmonaute a essayé de sauver notre réputation en disant que lui, il vient de Marseille, mais comme il ne vient pas de L'Estaque, mais d'un quartier qui se trouve à 2minutes de voiture de là bas, et en plus, comme il n'a plus qu'un léger accent du sud, il était consideré aussi étranger que moi. Je dois dire que ce qui est agréable à L'Estaque, c'est justement que personne vous pose la petite question qui suit inévitablement chaque "bonjour" que je prononce: "Mademoiselle, vous avez un petit accent, vous venez d'où?".

Après qu'ils nous ont expliqué que L'Estaque, c'est un paradis sur terre, l'attention des clients du bar a retourné vers le match. Les Français perdaient 2:1 et le mec qui est assis sur le photo a droite avec son verre de pastis a dit que Domeneck, c'était un pédé. Mais comme il y avait nous, il s'est excusé tout de suite en disant, qu'il n'avait rien contre les homosexuels, qu'il pouvait aussi bien dire que Domeneck, c'est un bon à rien. Aprés, j'ai perdu le fil de conversation, mais je sais qu'il y avait des mots comme Henry, Lizarazu, Platini, Pelé qui ont été prononcés. A la fin, le barman a éteint la télé et il a dit que c'est le mi-temps. Le Cosmonaute a compris que c'est plutôt le temps de s'en aller, mais il fallait au mois une demie heure aux clients de le comprendre.

Eteindre un match de foot dans un bar PMU, c'est criminelle...mais pourtant, ce n'est pas l'histoire que je voudrais vous raconter.

Les panisses étaient délicieux, mais il nous restait un petit place pour la pizza. On a arrêté donc à une pizzerie ouvert. Elle était plein de monde et dehors, malgré l'heure, il y avait trois petites filles en train de jouer au cache-cache. Une s'est cassé le genoux et elle s'est fait consolé par le propriétaire du bar qui est venu à son sécour. Devant le bar, il y avait deux hommes en train de discuter. A nouveau, la conversation sur notre origine a commencé. Les deux hommes étaient complètement étonnés que le Cosmonaute a perdu son accent après avoir vécu que huit ans hors Marseille. Ils ont exprimé leur regrets qu'on est obligés de vivre dans un endroit aussi froid et nul comme Grenoble, mais ils ont essaié de nous consoler en disant que de tout façon, le pire, c'est Paris et les parisiens. Du coup, on a dit que Michel et Isabelle viennent d'Auvergne. Puis pour Nico, de Marseille ou pas, c'était foutu, les deux hommes ont dit que lui, il a la tête de premier de classe avec son écharpe rouge.

J'ai bien aimé l'endroit conviviale et sympa et j'ai donc sorti mon appareil photo pour faire quelques images. "Elle prend des photos?" demanda le proprio. "Il y a quelqu'un qui prend des photos?" se sont excités des clients à l'intérieur. "Elle fait de photos?" un des hommes devant le bar s'adressa au Cosmonaute. "C'était toi qui a pris des photos?", un des mec devant le bar me demanda. L'ambiance est devenu un peu plus tendue. Oui, moi. Je peux les voir, les photos? J'ai montré mes photos, assez nuls d'ailleurs, trop nuls pour les mettre sur ce blog ;-). Un soupire soulagé et décontracté. Le premier de la classe n'est pas un agent de police. Et ainsi, nous sommes partis avec une pizza délicieuse fait par un petit voyou et le meilleur cuisineur du pizza à L'Estaque comme le mec qui nous a demandé les photos nous assura. Il doit se présenter au tribunal le lendemain, il nous a dit. Nico lui a gentillement proposé de lui prêter son écharpe du premier de la classe.

Voilà, c'était Marseille la deuxième fois. La prochaine fois, je regarderai un guide pour voir quelle resto choisir...où pas. Peut être finalement je vais arriver à négocier une jumellage de L'Estaque avec Zizkov de Prague.

mercredi 8 octobre 2008

Cours de danse pour adultes et élèves avancés

Le titre de mon petit mot d'aujourd'hui fait l'allusion à un livre de Bohumil Hrabal, un écrivain tchèque (traduit en français et je ne peux que recommander ses livres). Et ce n'est pas un hasard, car je pense que Hrabal adorerait le personnage de Vratislav et que, sans doute, il l'integrerait dans ses livres. Il ne faudrait que raccourcir à moitié la parole de l'oncle Pepin pour que le livre n'ait pas mille pages. Et un des épisodes de ce livre pourrait se dérouler...dans un cours de la danse classique. Avant de poursuivre, je dois expliquer à mon cher lecteur francophone que en Tchèquie, les cours de la danse classique, c'est une expérience par laquelle tous les adolescents tchèques passent. Dès que vous avez 14-15 ans, les parents vous y inscrivent en s'essuyant une larme de nostalgie qui coule en se souvenant de leurs cours de danse, où, en certains cas, maman a rencontré papa et elle a eu le coup de foudre, car il était trop beau dans son costard et fraîchement rasé pour la première fois dans la vie. Une fois que les cours commencent pour vous, vous vous y rendez très bien sapé(e)s avec votre maman qui dit à sa voisine "ah, elle a grandi si vite, j'ai l'impression que hier encore, ce n'était qu'un bébé et aujourd'hui, c'est une jeune dame!". Vous, en tant que une jeune fille de 15 ans, vous craignez qu'une seule chose: qu'une fois que le maître de la danse va demander les garçons de choisir la partenaire de la danse, il n'y aura aucun garçon qui vous choisira, devant les yeux de vos parents, en plus. Mais finalement ça se passe bien, car il y a autant des filles que des garçons et au début, il n'y a que deux ou trois garçons voyous qui passent leur temps au bar qui fait naturellement la partie de la salle des cours. Comme je vous ai déjà expliqué, la bière dans mon pays n'est pas vraiment conciderée comme un boisson alcoolisé, surtout par le public à la campagne, et puis on a quand même pas mal des réserves en respectant l'interdiction de la vente d'alcool aux mineurs. Bon, bref, si vous n'avez pas la malchance d'être vraiment grosse, moche et sans amis, généralement il vous n'arrivera pas rester toute seule sans partenaire. Le problème, c'est que à 15 ans, vous vous sentez forcément grosse, moche et sans amis...perso, je trouve les cours de la danse assez terrorisant et puis un peu macho-facho pour pression là que ça met sur les jeunes filles, mais en Tchèquie, apprendre le waltz, la polka etc., c'est une passage obligatoire.

Maintenant, vous vous demandez, pourquoi je parle de tout ça. C'est car Vratislav, il n'est pas que le sauveteur des crocodiles qui tombent de leur compartiment dans un magasin et un guide de la montagne génial, il est aussi un maître de la danse classique qui a emporté plusieurs compétitions. Et comme il est aussi hyperactif que l'oncle Pepin, il a décidé que à part sa thèse et son travail, il serait chouette de organiser aussi des cours de la danse. Le premier cours a eu lieu avant-hier à la résidence universitaire Rabot. Le bar étudiant changea dans une salle de la danse après deux coups de la serpillère qui élimina tous les restes de vomi. Et le cours a pu commencer...

Le cours en chiffres:
Le maître de la danse: 1
Participants: 70
Dont filles: 34
L'âge moyen: 20 (l'âge moyen est décalé un peu à cause de moi, Eliška, Zrinka, Jura, Vilém et Virginie, Anička, Laurent, Vratislav et un Japonais pas trop jeune, donc à cause de notre vieille bande des tchèques et presque-tchèques qui dansaient entre des petits merdeux de 18 ans)
Nationalités: 7 (j'ai croisé, à part des Tchèques, aussi des Allemands, des Japonais, des Americains, des Columbiens, puis il y avait Zrinka qui est croate...et wow, il y avait aussi quelque français!)
Nombre des personnes ne parlant pas français: 15
Nombre des jambes qu'il fallait bouger dans la bonne direction: 2 par personne

Et croyez moi, que deux jambes, mais c'est de l'enfer. Une est gauche et l'autre est droite, elles doivent se bouger à gauche où à droite et vous tourner ainsi de un nombre précisement défini des dégrées. Il y a donc infiniment des possibilités. Et nous expliquer, quelle est la bonne, c'était la tâche de Vratislav qui a décidé de commencer par la waltz anglaise. Ses chaussures en cuire verni brillants au début du cours devenait plus en plus mates, mais Vratislav est un bon pro et il n'a pas montré qu'il est mal surpris par le mouvement de Brown dans la salle. Et après, il nous a demandé de danser dans des couples et là, le mouvement de Brown s'arrêta et la salle a eu l'aire du tram dans la période des grèves. Il n'y avait aucune place, les couples congeaient un dans l'autre en demandant à tout le monde comment avancer. Vratislav continua à nous expliquer pendant une heure et après, il a demandé si on ne veut pas plutôt apprendre la cha-cha.

Théoriquement, c'est un danse que je connais des cours de mon adolescence. Mais avec mes cours de la danse, c'est un peu comme avec mon permis de conduire: j'ai passé, mais j'ai rien appris. Et comme la meilleure stratégie comment gérer son échec, c'est en inculper quelqu'un d'autre, je dis que le fait que je ne sais pas danser, c'est dû à mon partenaire de la danse de mon adolescence. J'ai eu la chance que moi, une fille de 160cm était élue par un mec de 2mètres, un danseur grand sans être un grand danseur (alors que moi, biensûr, je suis la petite grande danseuse). Le destin m'a fait une blague le soir du cours au Rabot et mon danseur était un petit jeune de 5cm et de 10kg de moins que moi. La blague a été quand même un peu méchante, car le petit, il a eu le cours jusqu'à sept heures et demi et puis il a couru pour le cours de danse en s'achetant un kebab sur la route dont il mâchait encore les restes en dansant avec moi. Eh oui, je me souvenait de mes cours d'ado, quand les filles étaient obligées de porter les collants même s'il faisait 35 degrés et les garçons des gants blancs...en plus, avec un danseur de 2 mètres, on s'en fiche s'il mâche un kebab, mais avec un danseur, qui respire dans votre decolté, c'est pire.

J'ai donc commencé a essayer la cha-cha toute seule et ça allait très bien et après avec plein de danseurs des tailles différentes, mais ça n'allait pas du tout. La gauche a toujours pensé un peu qu'elle est en fait la droite et vice versa (une influence de la situation politique en Tchèquie, peut-être?). J'ai même ajouté un peu de la terre sur les chaussures de Vratislav, mais au final, j'ai plutôt préferé de regarder les gens danser. Au bout de quelques minutes, il y avait un Japonais qui est venu me demander à danser avec lui en disant: "Toi, tu n'es sûrement pas une débutante, n'est-pas?" Voyons alors. Peut-être j'ai quand même appris quelque chose.




P.S. Vratislav est rentré de son cours qu'après minuit. Et croyez le ou non, en rentrant, il n'était plus sur, lui non plus, quelle est la gauche et quelle est la droite.





P.P.S. Et que faisait le Cosmonaute pendant ce temps-là?
Il a travaillé...

lundi 6 octobre 2008

La visite de Marseille I.

Ce weekend, je suis allée à Marseille. Le I. dans le titre de mon article est là pour dire que le voyage se repetera le weekend prochain. En fait, avec le Cosmomaute, on a projetait de descendre à Marseille dès qu'il terminerait son interminable doctorat. A partir de mois de septembre, on le voit dans les couleurs d'été et un peu aussi dans l'esprit de Tomas "tranquille...tu va à la mer Rouge mouiller ton petit maillot de bain...". Depuis trois semaines, il y a aussi ma copine Jeanne qui est chez sa mère à Marseille. Jeanne vit à Prague depuis quatre ans et j'avais donc hâte de descendre au sud de la France pour la voir pendant son séjour. Mais comme la thèse du Cosmonaute n'arrête pas à se prolonger, j'ai compris que si je veux voir Jeanne, je dois me rendre au sud toute seule. Et j'ai donc demandé le Cosmonaute, s'il pense à descendre avant le 14 octobre quand Jeanne s'en va et il a répondu que non. J'ai donc organisé mon séjour. Le jour avant mon départ, le Cosmonaute est rentrée du labo et sa première phrase était que le weekend suivant, à tout prix, on va à Marseille. Michel, son ami demeurant en Allemagne lui a rappellé que le Cosmonaute lui-même a annoncé, il y a un mois, que le weekned de 10, ils se retrouvent à Marseille pour faire un peu la fête. Et comme tout le monde a déjà ses billets, attendez donc la semaine prochaine un petit mot intitulé La visite de Marseille II. Je ne pourrai ainsi pas participer à une sortie cerf-volants organisé par Vratislav, et en plus, je ne risque pas mouiller mon petit maillot.

Je connais Jeanne depuis 2002. On s'est connus dans mon appartement pendant une fête. Au début, on a fait une échange des cours français-tchèque en rêvant d'une échange total de nous deux: Jeanne a voulu rester en Tchèquie et moi, j'ai voulu démenager en France. Mais Jeanne avait du mal d'expliquer à son futur employeur qu'elle a vraiment envie de rester dans mon pays, même si le salaire est vraiment nul. De mon côté, je n'ai pas pu travailler en France sans un permis et j'avais déjà épuisé la possibilité de partir en tant qu'Erasmus et en tant que stagiaire du gouvernement français. Mais à peu près trois quarts d'année après, Jeanne s'est mis en couple avec Vasek, un très bon ami à moi venant de Rokycany comme moi, et en plus elle a réussi finalement grâce à sa persistance convaincre son employeur qu'elle a vraiment compris que le salaire est inferieur au bourse des études en France, mais que pourtant, elle s'intéresse beaucoup à travailler dans sa domaine et rester à Prague. Et puis moi, j'ai eu mon poste à Grenoble. Mais l'échange rêvée n'était pas totalement accomplie avant que j'ai rencontré le Cosmonaute, un Marseillais comme Jeanne.

J'ai donc passé ce weekend à Marseille avec Jeanne, Vasek et Ines. J'ai fait le voyage avec mes nouveaux valises, un cadeau que le Cosmonaute m'a offert pour mon 31.anniversaire. Mais comme vous pouvez voir, ces valises ont beaucoup de succes aussi avec des jeunes:ce que répond aussi à la question qui c'est, Ines...

Pendant le weekend, nous nous sommes baladés dans les Calanques, on a passé un peu de temps sur le plage où certaines personnes se sont encore baignés. Regardez!Ah oui, vous devez regarder derrière Jeanne et Ines...même si les deux, elles se sont baignées au moins les pieds. Et deux jours avant, elles se sont baignées entières. Bon, mes parents m'ont baigné aussi dans l'eau froid quand j'étais un bébé. Aujourd'hui, je ne me baigne donc plus de tout, même s'il fait chaud, ce qui n'était vraiment pas le cas ce weekend. J'ai mouillé mon petit maillot que deux fois dans les dernières trois ans...

Voilà, la visite de Marseille I. A suivre...