mercredi 10 décembre 2008

La traduction pour le Cosmonaute N 1

Ah, là, je vous salue de Chili et traduisant ce que j'ai pas eu le temps de traduire, mais le Cosmonaute me casse les couilles de le faire. Sans doute pour donner un commentaire comme "ton français, c'est une catastrophe". Mais bon, voili voilou. Ce que j'ai écris le 10.12.2008

Nos problèmes administratives continuent. On a demandé la mairie de nous faire l'attestation qu'on déménage. Monsieur Déménageur a failli de s'évanouir quand il a appris que le devis doit être en anglais. Après, il a trouvé la solution. Il a demandé son chef quoi faire quand il ne parle pas anglais. Ce n'est donc pas gagné. Il est donc possible que nos affaires partirons le 29.12. comme prévu et les girafes auront l'occasion de passer 35 jours sur la mer. La location de l'appartement sera confiée à Monsieur Baggio que s'y connaît. Guenter nous a permis 30kg de plus par cargo et on n'a donc plus peur qu'on sera obligés de porter nos affaires de ski et nos manteaux dans le chaleur santiagois de janvier. Monsieur Fiori a été remplacer par Monsieur Ramoneur. Il a passé un matin sans invitation et il s'est présenté comme le Ramoneur. J'ai rien compris et comme il n'était pas habillé en noir avec un petit bonnet blanc comme les ramoneurs étaient pendant mon enfance quand, en les voyant, tous les enfants ont essayé d'attraper leur bouton, car en Tchèquie on croît que ça apporte la chance. Dans mon enfance, la plus grosse blague serait quand quelqu'un a tellement tiré sur son bouton que le bouton a tombé. Mais j'ai aucune expérience avec des ramoneurs français. J'ai donc dit: "C'est quoi, un ramoneur?" En voyant, que je comprends toujours rien, Monsieur Ramoneur serait un prof de la langue excellent: "C'est celui que ramone." En voyant que je ne comprends toujours rien, il a dit: "Je vous montre.", il est entré, monta sur la table et il a enlevé le tuyau de la chaudière sous mon regard impuissant. Il a jeté un coup d'œil dans le tuyau et il a dit avec beaucoup de plaisir: "Ah, quel bordel!" J'ai compris qu'est que c'est un ramoneur. Il s'est mis à nettoyer le cheminé, mais notre radiateur n'était pas assez haut. "Vous avez un escabeau?" demanda-t-il. "C'est quoi un escabeau", j'ai répondu. Les conversations avec ramoneur ne font malheureusement pas partie des manuels des langues. Le ramoneur a compris que je ne suis pas trop utile et il a donc monté sur notre radiateur et frigo. Ainsi, confortablement installé, il a commencé a me raconter qu'il nettoie des cheminés dans notre bâtiment chaque année, que moi, je n'était pas là l'année dernière et que la dame de cinquième a des affreux problèmes avec le propriétaire de l'appartement. En trouvant que je suis tchèque il m'a sortie qu'il a connu quelque tchèques cet été et qu'il sait dire "santé" en tchèque. Je ne sais pas si les ramoneurs apportent pas bon chance, mais je dois dire que celui là avait l'aire d'être le ramoneur le plus heureux du monde. A la fin, il a descendu de frigo, il m'a souhaité des bonnes fêtes et il est parti.

A part la gestion des gens qui passent par notre appartement, je me suis transformé dans Mademoiselle la Cuisinière. J'aime bien cuisiner et c'est aussi pour ça que je suis plus en plus difficile, j'ai proposé au Cosmonaute que je ferais toute la bouffe pour sa thèse. Il est vrai que je me rappelle encore du douleur dans le dos de la cuisine pour notre PACS et là, ce n'était que pour 40 personnes. Là, c'est d'abord pour Genève, après pour l'après-midi à Grenoble et finalement pour la soirée.

Un petit avant-première pour ces fêtes quand je ferai une svickova avec des knedliky, mais aussi des gâteaux et quiches et tapenades et je ne sais pas quoi, était la préparation du gâteau d'anniversaire pour Vratislav. Notre ingénieur préféré a eu 28 ans ce mardi. A partir de lundi, notre groupe tchèque s'est mis a chercher un cadeau et aussi un gâteau, mais avant les vacances, ce n'était pas possible. Et comme je suis Mademoiselle la Cuisinière, j'ai décidé de le faire moi même selon la recette de ma mère. Ce gâteau, je l'ai fait une fois dans ma vie pour le Chemical Brother. Son frère (autre Chemical Brother) m'ai aidé et j'ai commis l'erreur fatal de l'écouter. La mélange de la farine, du beurre et du lait ne peut jamais épaissir, selon les chimiste. J'ai donc abandonné l'idée d'essayer le réchaffer un peu. Le résultat était un liquide pas trop appétissant qui sortait de la crème du gâteau.

C'est pour ça que faire ce gâteau géant pour Vratislav était vraiment kind of challenge. J'ai multiplié la recette par quatre et je me suis mis au travail. Comme d'habitude, un accident suivait l'autre. Surtout, j'ai appris que laisser fondre du beurre sur le radiateur n'est pas une bonne idée ou, si vous absolument voulez le faire, mettez le beurre sur une assiette. Moi, j'ai mis les quatre beurres avec leur petite robe de aluminium comme je venait de les apporter du supermarché. Après une demie heure j'ai entendu un petit ruisseau couler. En ce moment, le ruisseua formait déjà un petit lac par terre. Mais parfois on a de la chance dans la malchance. De toutes façons, on doit peindre la cuisine, alors quoi?

A la fin, j'ai réussi à cacher toutes les problèmes du gâteau. Trois heures, un kilo de sucre, vingt oeufs et un kilo du beurre plus tard, il y avait ça sur la table:
Pendant que j'ai passé mon temps dans la cuisine, les autres choisissaient le cadeau. Notre idée était une ARVA qui permet de trouver des gens sous l'avalanche. Laurent a contesté que la seule ARVA qui convient à Vratislav est l'ARVA qui cherche elle même ou qui se déterre toute seule pendant que son propriétaire essaie d'appeler le sécour avec son truc de radioamateur en consommant ses réserves de Pilsner Urquell, mais finalement, on s'est mis d'accord que l'ARVA est un bon cadeau.

Et s'est comme ça que ça s'est passé. Grâce à l'organisation détaillée et miticulaise de Karel, on a réussi à changer le cours de danse dans le cour de la dégustation du gâteau.

A la fin, on a quand même dansé jusqu'à la minuit.



Le Cosmonaute est moi, nous sommes rentrés que à onze heures et demie après un dîner chez des amis. On est monté sur le Rabot sous la neige. Il paraît que Vratislav profitera bien de son ARVA cet hiver...

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