samedi 22 novembre 2008

Jamais deux sans trois, ou troisième voyage à Marseille..

En tchèque, quand une petite fille se casse le genoux et pleure, la mère lui dit: "ça arrêtera bien te faire mal avant ton mariage" pour dire que le guérisson ne durera pas très longtemps. Les enfants à l'école disaient: "Après qu'il pleuvera et la pluie sechera". Avec le nombre de nos jours de soleil qu'on a en Tchèquie, ça veut dire jamais et il ne m'étonne pas qu'en sud de la France, on ne dit pas la même chose. Mais bon, chaque jour viendra: même le jour quand le Cosmonaute rend sa thèse. La pluie a seché dimanche le 9 novembre ou plutôt lundi le 10 novembre très tôt le matin. Après avoir passé un weekend en lisant sur les naines brunes, on a donc pu ouvrir une bouteille de champagne et partir pour des vacances à Marseille mercredi. Avant, on ne s'est pas privé de la fête et le Cosmonaute a ainsi profité des rosiers encore en fleur dont il a cueilli des pétales pour, romantique comme il est, décorer notre appartement.

A Marseille, on a habité dans la petite maison magique de la mère du Cosmonaute. Nous avons divisé notre temps entre l'escalade et des visites familiaux. Puis on a aussi fêté les 30 ans du Cosmonaute. Nos vacances étaient donc un peu la bataille entre la tendance de grossir, car on a mangé sans cesse, et maigrir, car on a grimpé et tremblé de la peur (enfin, au moins moi) de l'autre côté.



On avait de la chance qu'il faisait très beau au point qu'on a pu prendre les déjeuners sur la terasse. Et puis, on a profité des Calanques...pas pour se baigner, mais pour se pendre sur une corde. En plus, nous sommes montés St. Victoire, une montagne peinte souvent par Cézanne qui est juste derrière Aix en Provence. On a grimpé avec le père de Cosmonaute et sa compagne et c'était gai à trembler. Puis on a vu que c'était vraiment une bonne idée d'acheter une frontale à la place de celle qu'on a oublié à Grenoble. Je n'ai pas fait trop des photos de nos escapades sur les rochers, car j'ai pas trop eu des mains libres et, étant pendue trois mètres sur la surface de la mer et essayant de changer mes chaussures de la marche pour des chaussures d'escalades, j'ai pensé plutôt à comment je vais faire pour monter si une des chaussures va tomber dans l'eau et pas comment prendre une photo de ma calvaire. Il est donc claire que je suis contente que, malgré le temps, j'ai pas mouillé mon petit maillot, ni autre chose.


P.S. Les photos sont .

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