lundi 13 octobre 2008

La visite de Marseille II....avec une petite péripetie criminelle

Comme je vous ai dit la semaine dernière, le Cosmonaute s'est souvenu le jour de mon départ à Marseille qu'on repassera ce weekend. J'ai donc loupé la drakiade organisée par Vratislav...ce qui est criminelle, mais ce n'est pas la péripetie donc je veux vous parler.

Vendredi, nous avons donc pris l'Autoroute du soleil......comme d'habitude 140km/h...ce qui est criminelle, mais on ne s'est pas fait choper, donc ça non plus, ce n'est pas la péripétie.

A Marseille, il y avait Michel et Isabelle qui nous attendait. On a décidé de prendre un bon dîner pas très cher au Vieux Port et on s'est donc mis à regarder les menus des restos. On a trouvé un resto nommé La Fétiche qui promettait un menu a 24euro. Mais surprise, une fois assises avec la carte, pas seulement qu'on n'a pas trouvé le menu, mais les prix des plats ont été doubles. On a donc dit au serveur qu'on s'est probablement trompé de resto, mais le serveur a dit que non, qu'ils ne servent plus le menu, mais qu'il a un poisson délicieux à nous proposer, flambé au pastis ou à la provençale, une daurade royale sauvage super bonne, magnifique et heureuse, miam miam miam, bla bla bla. La carte disait que 100g de la daurade coûte 8 euro. En tant qu'une cuisinière plutôt expérimentée, je sais qu'une daurade, c'a entre 300-400g et qu'une suffit pour 2 personnes, donc le prix me semblait pas exagéré. Mais heureusement, le Cosmonaute a eu la bonne idée de demander, combien pèse une daurade sauvage super bonne, magnifique et heureuse au Fétiche...imaginez qu'une daurade heureuse double son poids habituel! Les daurades au Fétiche font donc 800g. Bon, bref, je commençait à me sentir un peu comme à l'est sauvage avec et chez nous, une poisson comme ça, on l'appelle un poisson d'avril, et je propose que le resto change le nom au nom "L'Arnaque".

C'est vraiment criminel...mais ce n'est pourtant pas la péripétie dont je veux vous parler. On s'est levés sans dire merci et on a mangé dans un resto à côté qui affichait une daurade de 350g.

Le lendemain, nous nous sommes levés que vers midi et sans le petit déjeuner (c'est assez criminel, ça), nous sommes allés en ville pour chercher Nico qui étais là déjà recherché par Michel sans beaucoup de succès. On a pris un tunnel qui était censé de nous raccourcir le chemin, mais à la fin duquel on s'est perdu. En essayant de se retrouver, on a continué et dans un moment, le Cosmonaute, dans le voie au milieu, a mis le clignotant à droite et il a tourné à gauche où se trouvait, en ce même moment, mademoiselle Sandra H. avec son petit Renault bleu. Comment je le sais? Car on a rempli le constat d'accident avec elle. Voilà, cette petite histoire pourrait être criminelle, si on s'était sauvé, mais du coup, elle ne l'est pas.

Finalement, on a arrivé à arriver à Dromel, on a trouvé le flic et le bandit et on est allés tous ensemble Sombiou, une calanque. Après avoir pris le dejeuner (à 15:30), nous avons fait une petite promenade pour voir des paysages d'une beauté...criminelle:

Le soir, nous avons décidé d'aller à L'Estaque, une quartier de Marseille, on ils vendent des panisses, des petites galettes de la farine des pois chiche. Nous avons acheté cinq douzaines des panisses et nous nous sommes trouvés une terasse d'un bar PMU. Dans la télé, il y avait un match France-Roumanie. Les gars ont demandé des pastis pour respecter les coutumes locales. Dans le bar, il y avait aussi quelques mecs du coin qui, eux aussi, ont bu du pastis. Et puis, ce n'était pas tout à fait le même pastis comme celui du Cosmonaute! Même si les doses d'alcool dans le pastis ont augmenté déjà après le premier verre qui était un peu "pastis pour les touristes", les verres du"client fréquent", les verres de fidélité, ont eu contenu un liquide du couleur de miel du forêt. Les clients du bar se sont montrés assez surpris que nous ne venons pas de L'Estaque. Le Cosmonaute a essayé de sauver notre réputation en disant que lui, il vient de Marseille, mais comme il ne vient pas de L'Estaque, mais d'un quartier qui se trouve à 2minutes de voiture de là bas, et en plus, comme il n'a plus qu'un léger accent du sud, il était consideré aussi étranger que moi. Je dois dire que ce qui est agréable à L'Estaque, c'est justement que personne vous pose la petite question qui suit inévitablement chaque "bonjour" que je prononce: "Mademoiselle, vous avez un petit accent, vous venez d'où?".

Après qu'ils nous ont expliqué que L'Estaque, c'est un paradis sur terre, l'attention des clients du bar a retourné vers le match. Les Français perdaient 2:1 et le mec qui est assis sur le photo a droite avec son verre de pastis a dit que Domeneck, c'était un pédé. Mais comme il y avait nous, il s'est excusé tout de suite en disant, qu'il n'avait rien contre les homosexuels, qu'il pouvait aussi bien dire que Domeneck, c'est un bon à rien. Aprés, j'ai perdu le fil de conversation, mais je sais qu'il y avait des mots comme Henry, Lizarazu, Platini, Pelé qui ont été prononcés. A la fin, le barman a éteint la télé et il a dit que c'est le mi-temps. Le Cosmonaute a compris que c'est plutôt le temps de s'en aller, mais il fallait au mois une demie heure aux clients de le comprendre.

Eteindre un match de foot dans un bar PMU, c'est criminelle...mais pourtant, ce n'est pas l'histoire que je voudrais vous raconter.

Les panisses étaient délicieux, mais il nous restait un petit place pour la pizza. On a arrêté donc à une pizzerie ouvert. Elle était plein de monde et dehors, malgré l'heure, il y avait trois petites filles en train de jouer au cache-cache. Une s'est cassé le genoux et elle s'est fait consolé par le propriétaire du bar qui est venu à son sécour. Devant le bar, il y avait deux hommes en train de discuter. A nouveau, la conversation sur notre origine a commencé. Les deux hommes étaient complètement étonnés que le Cosmonaute a perdu son accent après avoir vécu que huit ans hors Marseille. Ils ont exprimé leur regrets qu'on est obligés de vivre dans un endroit aussi froid et nul comme Grenoble, mais ils ont essaié de nous consoler en disant que de tout façon, le pire, c'est Paris et les parisiens. Du coup, on a dit que Michel et Isabelle viennent d'Auvergne. Puis pour Nico, de Marseille ou pas, c'était foutu, les deux hommes ont dit que lui, il a la tête de premier de classe avec son écharpe rouge.

J'ai bien aimé l'endroit conviviale et sympa et j'ai donc sorti mon appareil photo pour faire quelques images. "Elle prend des photos?" demanda le proprio. "Il y a quelqu'un qui prend des photos?" se sont excités des clients à l'intérieur. "Elle fait de photos?" un des hommes devant le bar s'adressa au Cosmonaute. "C'était toi qui a pris des photos?", un des mec devant le bar me demanda. L'ambiance est devenu un peu plus tendue. Oui, moi. Je peux les voir, les photos? J'ai montré mes photos, assez nuls d'ailleurs, trop nuls pour les mettre sur ce blog ;-). Un soupire soulagé et décontracté. Le premier de la classe n'est pas un agent de police. Et ainsi, nous sommes partis avec une pizza délicieuse fait par un petit voyou et le meilleur cuisineur du pizza à L'Estaque comme le mec qui nous a demandé les photos nous assura. Il doit se présenter au tribunal le lendemain, il nous a dit. Nico lui a gentillement proposé de lui prêter son écharpe du premier de la classe.

Voilà, c'était Marseille la deuxième fois. La prochaine fois, je regarderai un guide pour voir quelle resto choisir...où pas. Peut être finalement je vais arriver à négocier une jumellage de L'Estaque avec Zizkov de Prague.

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