mardi 23 septembre 2008

120 dizaines des kilomètres...par train

Les quatorze jours de l'ascèse que j'ai annoncé, il y a un mois, ne sont pas encore finis. Le Cosmonaute est assis à son ordi, il tape dans le clavier et la fin de sa thèse est...dans les étoiles.

Mardi le 16 septembre, j'ai décidé de faire un petit voyage à Paris pour voir mon amie Katerina. Je connais Katerina de mon Erasmus à Toulouse en 2002. Depuis, nous nous avons vu une fois en 2004 dans sa ville natale, Thessaloniki en Grèce. Nous nous n'avons donc pas vu depuis quatre ans. Mais je sais par expérience que avec des bons amis, le temps que vous vous n'avez pas vu ne change rien à votre relation, même si vous n'avez pas échangé des mails trop souvent... Et notre rencontre était vraiment dans cet esprit. Dommage que on n'arrivait pas à organiser le voyage en avance. Mais comme Katerina partait pour toute une semaine à Paris, elle a pris toute la dimanche pour faire ses valises et je n'arrivais pas à la joindre. Finalement, j'ai réussi lundi, après avoir changé mon billet, de lui communiquer l'heure d'arrivé et le numéro de mon TGV. Hors, une fois arrivée, je n'ai pas vu Katerina. J'ai pensé qu'elle doit être en retard: il faut dire qu'étant Erasmus, on a pu comparer les retard des divers nationalités et que même avec Silvia, notre amie catalane, on a soupçonné un peu les Grec d'être les plus forts. Je me rappelle qu'une fois, Silvia, avec ses retards d'une demie heure, qui étaient différents de celles de 15 minutes habituels pour des Tchèques, racontait comment elle avait attendu les Greques pendant une heure et demie dans le foyer de la RU, et puis se rendant dans leurs chambres pour voir qu'est-ce que se passe, elle les a trouvé en train de dîner tranquillement et que Magdalena, pour l'accueillir, l'avait même offert un verre de vin. Mais ce n'était pas le retard, cette fois, mais juste le fait qu'il y a trop des TGV qui arrivent du sud. Heureusement, on arrivait se retrouver grâce aux portables.

Dans le métro, on a fait une présentation en vrac de nos quatre ans passés, de nos démenagements, des copains et ex-copains, des études finis et des facs fréquentées. Avoir établi cette grille de conversation, on a démarré pour parler sans cesse pendant neuf heures. On s'est promenés d'abord dans la Bois de Boulogne et ensuite dans les Marais. A la fin, j'étais complètement crevée. J'ai maudit la seconde où il me venait à l'esprit de:

a, prendre des chaussures compensés pour compenser le fait que tous les pantalons de nos jours sont trop longues.

b, souscomber à mon obsession de porter avec moi toujours de quoi lire ce qui a aboutit dans le fait que j'avais dans mon sac deux livres dont un de 700pages et pour finir un magazine sur le papier glacé qui pesait au moins autant que les deux livres au total. En plus, j'étais tellement fatiguée dans le train, que je n'ai fait que lire très en diagonale le magazine (j'ai regardé les images, quoi).



La nouvelle de l'année est que Katerina se mariera l'année prochaine. Nous, les "jolies filles de Chapou" (Magdalena, Silvia, Katerina, Radka et moi), on se rencontrera donc l'année prochaine en Grèce. Et j'espère que je m'y rendrait déjà de Chili.

Et le Cosmonaute continue à taper...

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