lundi 28 juillet 2008

Les montagnes de la bouffe

La semaine dernière était bien remplie. Il y a trois événements importants qui se sont produits et dont je voudrais vous parler. D'abord, c'est mon Frèroulino et sa copine qui sont venus nous rendre visite. Après, j'ai décidé de faire un acte de coeur et faire un repas pour Vratislav qui m'a recompensé avec quelques histoires. Et last but not least, je suis montée sur la plus haute montagne du Taillefer qui, pour simplifier des choses, s'appelle Taillefer et le sommet est à l'altitude de 2857 mètres.

Premier chapitre: invités VIP
Ni mon Frèroulino, ni sa copine Jana sont jamais venus à Grenoble. En fait, ils ne sont vraiment jamais venus en France. J'ai donc voulu les épater déjà avec tout ce qui est français de souche comme les cuisses de grenouille, l'indispensable et l'inoubliable de la cuisine du Cosmonaute: le magret de canard, et le Camembert du lait non pasteurisé (bien sûr) dont l'odeur vous avez, mes chers lecteurs, senti sans doutes n'importe où vous vous trouvez. J'ai aussi cherché un peu dans la cuisine espagnole et j'ai fait une zarzuela, car les fruits de mer sont assez exotiques pour des tchèques, et aussi un carpaccio de boeuf, pour que les italiens soient pas jaloux. Bon, bref, on n'a fait que manger. Et puis, on a aussi un peu bu. Tout ça avait un peu d'impact sur notre performance dans la montagne. Le premier jour nous avons donc regardé un peu des soldes avec Alenka, une copine à moi qui passait par Grenoble ce jour là, et puis nous avons monté Charmant Som. Vous avez compris que cette montagne est charmante, et je peux dire que c'est surtout par le fait que vous pouvez monter en voiture presque au sommet. Mais comme on est forts, on a quand même arrivé à se perdre en descendant, heureusement, j'ai envie de dire, car ainsi, on a vu un chamois.
Vous le voyez? Moi, au début, je le voyais pas, mais après, j'ai fait un joli video.

Les chamois sont quasiment aussi peureux que les bouquetins.

Après cette rando fatiguante, mon Frèroulino avait encore assez des forces pour faire la Via ferrata de la Bastille avec le Cosmonaute. Et il a réussi même si la difficulté du voie était augmenté par le fait que tout était gluant et collant grâce au gel douche que le Cosmonaute avait par hasard dans son sac et qui a bien sur coulé sur toutes les affaires. Le trousse d'appareil photo de mon Frèroulino mousse encore.

Le lendemain, nous étions tous courageux et on a monté le Croix de Chamrousse. C'est la coline derrière nous.
Mon Frèroulino et Jana sont ensuite partis au sud et nous, on est restés à Grenoble. Vendredi soir, nous sommes allés, comme d'habitude, au Cabaret Frappé....

Deuxième chapitre: Un act de bon coeur et les histoires de monsieur Vratislav
...ou, appart le thésard-en-phase-terminale nommé le Cosmonaute, j'ai rencontré aussi le-thésard-en-phase-terminale Vratislav. Vratislav est dans la phase terminale de son texte en anglais, et c'est Vilem qui l'aide avec des corrections. Et Vratislav le récompense par des gratins des patates faites maison. Mais comme Vratislav dit de temps en temps des phrases genre: "Hier, je me suis fait pour le diner (n'importe quoi)...qu-est que c'était dégaulas!" et son panier au supermarché contient assez souvent une pizza surgelée premier prix, j'ai proposé de faire un gratin des patates moi-même. Les mecs m'ont assuré qu'en fait, ils n'insistaient pas forcément sur un gratin. Et donc, j'ai fait un goulash et des knedliky. Muni des quatre Pilsner bien fraiches, on a debarqué chez Vratislav directement avec nos casseroles. Ainsi, tout le monde a bien mangé et on a tous bu une bonne bière. Tous, sauf le tout neuf crocodile en pelouche de Vratislav. Pourtant, ce crocodile, c'est un rescapé. Il est tombé de son compartiment au supermarché un jour quand Vratislav y passait (sans doute en quête d'une pizza surgelée). En toute évidence, il n'y avait assez de la place pour lui et la vendeuse n'arrivait pas remettre le crocodile à côté des ours et autres. Vratislav a un bon coeur et il a donc acheté ce crocodile qui lui tient la companie désormais.

Vilem a apporté de mille-feuilles et une tarte aux myrtilles et aux framboises. Et Vratislav a apporté une histoire sur la Tour de France. Grâce à sa capacité de mettre un caméscope en marche, vous aviez eu une occasion de le voir en direct dans la télé comment il saute de joie devant le caméra. Malheureusement, je n'ai pas d'enregistrement, mais je peux vous proposer quelques photos de ce fameux déjeuner.Donc, comme vous pouvez voir, pour le moment, c'est plutôt la bouffe que la montagne. Mais ça ne restera pas longtemps ainsi...

Troisième chapitre: La femme de fer au Taillefer
...car samedi soir, nos co-randonneurs fidels Gael et Caroline ont proposé de monter sur le Taillefer. Mais la thèse et le ventre plein de goulash pesaient trop le Cosmonaute, et il a donc refusé. Mais moi, j'ai décidé d'y aller. D'abord, car j'ai trop mangé la semaine dernière. Puis, parce que on a déjà tenté de monter au Taillefer deux fois, mais on a du abandonné à chaque fois. La première fois, on s'est rendus là haut trop tard et la deuxième fois, il faisait trop mauvais. J'ai du monter sur le Taillefer aussi car la semaine dernière, j'ai monté la Croix de Belledonne, le plus haut sommet de Belledonne accesible en rando et j'ai donc monté sur tous les sommets les plus hautes des trois parties des Alpes autour de Grenoble. Et puis, il fallait monter au Taillefer, car on l'ai bien vu avec mon Frèroulino et Jana quand on grimpé la Croix de Chamrousse. On a fait la monté de 1200 mètres en trois heures. On s'est posés là haut et on a regardé le Mont Blanc..., à côté duquel ma copine Alenka était en train de grimper sur l'Aiguille du Midi (3800mètres environ), même si pendant l'approche, elle s'est rendue compte qu'elle a oublié son baudrier à la maison (yes, all the caracters are only cartoons, don't try this at home)...

...et aussi, nous avons vu le Croix de Chamrousse, la Meije, l'Obiou (derrière nous à droite) et on a mangé un bon pique-nique. ...même si la plupart de Belledonne était dans les nuages...
Et puis nous sommes descendus. Ainsi on a vu Taillefer du bas. Eh oui, ça monte et c'est haut! Il n'est donc pas étonnant qu'on avait mal aux pieds. Heureusement, il y avait un bar en bas ou on a mangé une délicieuse tarte aux myrtilles et on a bu une moins délicieuse bière française. La montagne et la bouffe, ça va quand même drôlement bien ensemble.

Et après, ils se sont mariés et lived happilly ever after. Mais vous me connaissez. Voilà les photos de premier chapitre, voilà celles de la deuxième, et finalement, celles de la troisième...

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