Pour dire "morte-saison" en tchèque, nous avons une jolie expression: on dit "la saison des concombres" ou "le temps des concombres". Je ne sais pas si c 'est que les journalistes ne savaient pas de quoi écrire, car tout le monde récoltait des concombres que du coup toutes les guerres se sont arrêtés (ah non, ce n'est pas ça, c'est les jeux olympiques qui ont eu cet effet dans des anciens temps civilisés...) ou si c'est que les gens mangeaient des concombres...en plus, avec la mondialisation, on mange des concombres toute l'année et étant un enfant de ville, j'ai aucune idée si la récolte des concombres est vraiment en août...bon, bref, c'est la morte saison, quoi. Comme ce n'est que hier qu'une guerre a éclaté sufisament proche pour intéresser nos journalistes, jusqu'au hier, les journaux étaient plein d'informations comme celle que une brigade des pompiers volontaires à Hradec a désormais la permission d'assister pendant les accidents des avions et que les écrevisses souffrent de la peste des écrevisses. Un des mes camarades de classe du lycée qui est devenu journaliste de la télé nationale m'avait dit que pour un journaliste, un tchèque mort égale cinquante irakiens morts ou cinq cents chinois morts. J'ai que à dire que je suis heureuse que je ne suis pas journaliste de la télé.
Sur mon bloque, c'est aussi un peu le temps des concombres. Comme le boucher, l'esthéticienne et tout le monde de mon quartier, je suis en vacances. Comme tout le monde sauf le Cosmonaute qui lutte toujours avec sa thèse.
Je suis donc partie en Tchèquie et ensuite en Slovaquie avec mon Frèroulino et mon père. Sachant que en somme, notre âge fait 120 ans au total, c'est des vacances plus que dangereux. Mais heureusement, nous aimons tous la montagne et donc, en somme, ce n'était pas si horrible que ça.
Nous sommes partis dimanche le 3 aout pour aller au chalet Ziarska. Je ne peux que recommander ce chalet qui se trouve à l'altitude de 1325 mètres et toutes les sorties se font donc sans le forêt et avec une vue superbe....la voilà:
Nos sorties menait ... sur Plačlivo, Tri kopy, Hruba kopa et Baníkov le premeir jour, un jour si mauvais que j'étais obligée de tenir mon petit chapeau au sommet Baníkov, comme vous pouvez voir sur la photo à droite...
...sur Ostrý roháč, au Valée Jamnicka et après par le col Smutné sedlo à notre chalet...et mon père, pas seulement que il a tenu les 1300 mètres de denivelé, mais il a aussi grimpé tous les cordes à Ostrý roháč. Et là, c'était moins drôle que le jour précédent, car il n'y avait plus des nuages et donc on a bien vu que si on tombe, on tombera 150 mètres au minimum...
Mais en même temps, sans vouloir dévaloriser les capacités de mon père, les Tatras m'ont surpris dans deux points: d'abord, vous vous engagez dans un parcours assez aérien sans que ça soit indiqué quelque part. Vous pouvez donc rencontrer sur ces parcours des familles avec des enfants avec des baskets premier prix. Et puis, je dois dire que parfois, sur ces parcours, vous pouvez tenir une chaine, mais parfois vous êtes obligés de grimper tout court... Mais évidement, ce n'est pas si dangereux que ça. L'instinct de survie est puissant et il n'y a pas mort d'homme... même pas ce garçon en tenu militaire qui porte deux canettes de la bière dans les poches de son sac à dos....
...le troisième jour, nous voulions nous reposer et nous sommes donc montés que Baranec. Il faisait très beau et j'ai donc pu faire le photo du panorama qui se trouve un peu plus haut, mais on a aussi pu faire une petite sieste au soleil. Et puis, au final, c'était quand même assez longue et donc on a vraiment savouré une petite bière au sommet...
Le quatrième jour, nous sommes remontés sur Baníkov et Kopas pour voir si il y a aussi un ravin de 150 mètres sous les chaines, mais aussi pour faire le parcours avec notre père qui n'était pas là avec nous le premier jour. Et comme vous pouvez voir, il n'était plus nécessaire de tenir son petit chapeau au sommet de Baníkov...
Alors, je peux conclure que notre petite expédition en Slovaquie s"est bien passé. Voilà le photo qu'on a pris en revenant de notre dernier rando. On a l'aire comme des vrais montagnards (tchèques). Et en plus, en Slovaquie, j'ai appris à jouer le mariáš, une jeux des cartes des vrais hommes! Bref,en temps des concombres, je suis devenue un mec sauvage à l'est sauvage....
Lions de mer, plongeurs, pinguins et présidents
Il y a 14 ans
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